Abstract
Urban development in Hong Kong has left a tightly-packed town plan with little intervening space for trees. Limitation of available land in relation to a large population underscores the fundamental constraint. The planting tradition adopted since the founding of the city some 150 years ago was implemented when the urban matrix was still relatively porous. Recent intensification of development has imposed increasing pressure on the meagre tree stock. Pervasive shortage of plantable space is aggravated by its poor quality which deteriorates with land-use changes. Setting back building lots for amenity planting, if applied on a large scale, should bring permeation of greenery. Existing roadside and offroad habitats, including areas containing high-calibre specimen trees and woodland plots, are often lost to vehicular-traffic infrastructure and other community needs. Proliferation of underground utilities restricts chances for roadside trees. Frequent trenching to repair buried services and recently to install a territory-wide cable-television and communication network brings havoc to roots, and premature decline. Soils at planting sites, especially at roadsides, are beset by problems such as: shallowness, too many boulders and stones, excessively coarse texture, compaction, nutrient deficiency, alkaline reaction and pollution. Outmoded nursery practice, ineffective quality control, and lack of research on suitable cultivars have allowed widespread use of substandard planting materials. Whereas trained arboriculturists are employed by the government to look after public trees, the shortage of expertise and professionalism in the private sector degrades the quality of tree work. The poor match between species selection and planting-site conditions, and a large backlog of surgery work need to be addressed. Preservation efforts are not commensurate with the scarcity of outstanding trees, with worthwhile ones continually lost due mainly to construction activities. Transplanting, the protection of champion trees and those dwelling on old stone walls should be more earnestly adopted measures. The community needs to modify its rather apathetic attitude towards urban trees and furnish effective statutory measures to plan, plant and preserve trees to effect long-term improvement.
L'accroissement de l'urbanisation à Hong Kong à résulté en une ville au plan très serré, laissant peu d'espace aux arbres. La superficie réduite des terres disponibles par rapport à une vaste population met en évidence cette contrainte fondamentale. La tradition régissant la plantation des arbres—qui a été adoptée à la fondation de la ville, il y quelque 150 ans—a été mise en pratique lorsque la matrice urbaine était encore relativement lâche. La récente intensification de l'urbanisation a imposé une contrainte accrue sur une maigre réserve d'arbres. Le manque général d'espaces pouvant être plantés se trouve aggravé par leur mauvaise qualité, encore accrue par les changements d'utilisation du sol. Le remplacement des lotissements par des plantations d'agréments, si on l'applique à grande échelle, devrait permettre à la verdure de s'infiltrer. Les habitats existant le long des routes et à l'écart de celles-ci, y compris les endroits contenant des arbres isolés de grandes dimensions et les terrains boisés, sont souvent perdus au profit des infrastructures routières et autres besoins communautaires. La multiplication des équipements de services publics enterrés réduit les chances de survie des arbres plantés au bord des routes. Les tranchées devant être fréquemment creusées pour réparer les équipements enterrés et récemment pour installer la télévision et un réseau de communication câblés sur tout le territoire causent de graves dégâts aux racines et un dépérissement prématuré. Les sols des sites de plantation, particulièrement au bord des routes, présentent de multiples problèmes: manque de profondeur, trop de pierres, texture excessivement grossière, compactage, manque d'éléments nutritifs, réaction alcaline et pollution. Des pépinières oú survivent des pratiques périmées, un contrôle de la qualité inefficace, le manque de recherches sur les variétés cultivées adaptées ont amené à l'utilisation généralisée de matériel de plantation de basse qualité. Tandis que le gouvernement emploie des arboriculteurs qualifiés pour soigner les arbres du secteur public, le manque de compétences et de professionnalisme du secteur privé conduit à des travaux d'arboriculture de basse qualité. Les problèmes présentés par la mauvaise sélection des espèces d'arbres en fonction des conditions prévalant dans les sites de plantation et par le grand retard enregistré au niveau des travaux d'arboriculture sur les arbres malades devront être abordés. Les efforts de preservation ne sont pas faits en proportion de la rareté des arbres subsistants, des arbres méritant d'être sauvés sont continuellement perdus en majeure partie du fait des activités de construction. La transplantation, la protection des arbres “champions” et de ceux qui poussent sur les vieux murs de pierres sont des mesures qui devraient être adoptées avec plus de conviction. La communauté a besoin de modifier son attitude plutôt apathique à l'égard des arbres urbains et de prendre des mesures légales efficaces pour planifier, planter et préserver les arbres afin d'amener une amélioration à long terme. Copyright © 1998 Taylor & Francis Group, LLC.
Original language | English |
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Pages (from-to) | 37-60 |
Journal | Arboricultural Journal |
Volume | 22 |
Issue number | 1 |
DOIs | |
Publication status | Published - 1998 |
Citation
Jim, C. Y. (1998). Pressure on urban trees in Hong Kong: Pervasive problem and possible amelioration. Arboricultural Journal, 22(1), 37-60. doi: 10.1080/03071375.1998.9747192Keywords
- Community involvement and perception
- Development
- Hong Kong
- Infrastructure and utilities
- Transport planning
- Urban forestry
- Wall flora